Irak
 
 

Le Congrès des libertés en Irak et les syndicats du pétrole
appelent à la grève contre l’occupation

A l’issue d’une rencontre le 1er juillet Le Congrès des libertés en Irak (IFC) et la direction du Syndicat du pétrole ont annoncé, en conclusion, que parler de sécurité n’a aucun sens tant que l’occupation et son régime fantoche continuent.

Cette rencontre a réuni Samir Adil, président, ainsi que Saeed Nima, Ali Abbas, Abdalkareem Abdalsada, Abdalzahra Abdalhassan et Ryadh Kakasheen pour le bureau exécutif du Conseil central de l’IFC, le secrétaire du Syndicat du pétrole du sud, Falih Abood et le représentant du Syndicat des ouvriers du pétrole de Basra, Abdullah Almaliki.

Les participants ont également conclu que la «réconciliation nationale» n’était qu'une initiative états-unienne pour légitimer l’occupation et son gouvernement ethno-religieux. Ils ont insisté sur l’urgence de concentrer tous leurs efforts pour en finir avec la violence et construire des Forces de sécurité capable de protéger le peuple.

La situation de la société irakienne est telle que le gouvernement actuel est incapable de restaurer la loi et la sécurité. De nombreuses entreprises ont été contraintes de fermer, d’où un taux de chômage de plus de 65%. Le congrès des libertés en Irak (IFC), dont 40% de la direction est constituée de représentants ouvriers, préconise deux stratégies contre les meurtres d’ouvriers et le bain de sang quotidien.

1) La Force de sécurité doit être organisée et instruire les ouvriers pour leur autodéfense.

2) Le pétrole est le seul secteur de l’économie Irakienne qui fonctionne encore au maximum de ses capacités. Il est le nerf de l’économie d’occupation. Une grève dans ce secteur est un coup porté au cœur de l’occupation. Elle forcera les milices armées gouvernementales pro-occupation à battre en retraite et à cesser les massacres.

La discussion a porté sur l’organisation de la grève, son impact politique et social, et la logistique nécessaire. Les participants ont unanimement voté en faveur de la grève et demandé au Congrès des libertés en Irak (IFC) de mobiliser pour la grève.

Le bureau exécutif a aussitôt demandé aux organisations du Congrès et aux membres individuels de soutenir la grève par tous les moyens.

IFC Media Centre, 1er juillet 2006