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Tel est le slogan qui fièrement, voire martialement, s'affiche sur le site d'Unia, à la page consacrée au vote du 25 septembre.

Or en Suisse, selon les chiffres officiels, 2,2 millions de salarié·e·s ne sont couverts par aucune CCT, pour 1,4 million qui le sont. Et encore, de nombreuses conventions collectives sont des copies à peine améliorées du code des obligations: seuls «18% des salarié-e-s [sont] soumis à une convention avec des salaires minimums» (A. Ferrari, Unia, L ’Evénement syndical, 12.1.2005).

Le propre slogan d'Unia dit ainsi aux salarié·e·s que leur intérêt est de voter NON les 25 septembre. S'ils ont le droit de vote…

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